Dr Thomas Gordon

Où comment le Docteur Thomas Gordon à mis au point un programme pratique pour enseigner aux parents un procédé efficace pour la communication et la résolution de conflits. Valable également pour les rapports entre enseignants et élèves et aussi employeurs et employés.

Méthode qui s’appuie notamment sur les travaux d’Abraham Maslow et la satisfaction des besoins de tout un chacun.

 

 

Le livre:

Parents efficaces, Les règles d’or de la communication entre parents et enfants à été édité pour la première fois en 1970. Autant dire que la méthode ne date pas d’hier. Pourtant encore trop peu de personnes connaissent et appliquent le procédé.

Dans cet article, je ne ferais pas de résumer complet du livre, (tache trop laborieuse pour un même post) mais il sera plutôt distillé au fil des jours.

Les chapitre 1 et 2 visent à déculpabiliser les parents: « Les parents reçoivent des blâmes mais peu de formation » et « Les parents sont des personnes et non des dieux ».

Idées reçues:

  1. Les parents doivent éviter à tout prix d’être inconstants dans leurs relation avec leurs enfants. C’est faux, ils le seront inévitablement car leur sentiments changent selon les jours, les situations, les enfants.  Et si ils essaient, cela revient à jouer un rôle et les enfants ne sont pas dupe.
  2. Les parents doivent présenter un « front commun ». Encore faux. En pratique c’est irréalisable. Les parents sont des êtres différents, donc n’ont pas toujours la même opinion, le même ressenti, suivant les situations. De plus cette stratégie consiste à placer l’enfant dans une position minoritaire qui crée souvent une position fausse pour l’un des deux parents. Chaque parents à un degré d’acceptation plus ou moins élevé en fonction de telle ou telle situation.

Aussi, si vous adoptez une approche permissive à un comportement de votre enfant qui, en réalité dépasse votre zone d’acceptation, vous émettez des signaux non-verbaux que votre enfant perçoit (consciemment ou non). Les enfants sont des éponges à émotions. Ils reçoivent un message embrouiller ou des informations contradictoires. Ils vivent alors un dilemme. Et ceci peu sérieusement affecter leur santé psychologique. Il peut en résulter une grande anxiété, amener de fréquentes vérifications de la part de l’enfant, faire naître un sentiments d’insécurité permanente et aussi l’impression de ne pas être aimé.

En conclusion: soyez vrai avec votre enfant pour qu’il vous perçoive ouvert, franc et donc sincère et surtout HUMAIN. Aussi pour qu’à long terme il est confiance en vous, et qu’ainsi vous puissiez l’influencer en partageant vos connaissances, votre expérience et votre « sagesse ». Ce devrait-être la base pour garder une relation saine avec votre enfant.

Chapitre 3: Comment écouter pour que vos enfants vous parlent: le langage de l’acceptation

Fausses croyances: Si j’accepte mon enfant tel qu’il est à un moment précis, il va demeurer au même point et n’évoluera pas. Le résultat est que beaucoup de parents n’élèvent pas leurs enfants mais les évaluent, les jugent, les critique, les blâme ou leur font la morale…et leur transmettent ainsi un langage d’inacceptation. Ce qui va isoler l’enfant et qui fera qu’il ne parlera plus de ses sentiments où problèmes à ses parents.

Le langage de l’acceptation a pour but d’aider l’enfant à s’accepter, s’apprécier lui-même et ainsi acquérir un sens propre de sa valeur. Ceci facilite son développement et la réalisation de son potentiel. Il fait preuve de plus d’initiative et acquière de ce fait plus vite l’autonomie et l’indépendance. Par l’acceptation les parents peuvent donner la force à l’enfant d’intégrer positivement des déceptions et apprendre à résoudre par lui même des problèmes auxquelles la vie va le confronter.

Alors comment faire? Il faut la communiquer à son enfant en la démontrant. C’est ce qu’on appris à faire les psychologues et autre psychothérapeutes par une formation spécifique et une longue expérience. Cependant, rassurez vous, c’est également à la portée de la plupart des parents. Celà consiste à développer notre capacité à communiquer de façon constructive.

Aussi ceci passe par de la non-intervention. Par exemple de ce garder d’intervenir quand un enfant vaque à ses propres activités et lui permettre ainsi de faire ses propres erreurs ou de créer sa façon personnelle de jouer.

L’écoute passive peut démontrer de l’acceptation. Autrement dit, le silence peut communiquer clairement l’acceptation. En s’expriment sans peur d’être jugé sans entrave, l’enfant peut exprimer ses sentiments, peut entamer sa propre réflexion, si il rencontre une difficulté et il peut ainsi dérouler un processus de recherche de solution seul. Le silence du parent facilite ce moment de développement.

La communication verbale de l’acceptation. Ceci consiste à faire de la simple réception ou à l’inviter à en dire d’avantage. Ce sont des réponses qui ne communiquent aucune opinion, jugement ou sentiment de celui qui écoute, tout en invitant l’enfant à partager ses idées ou sentiments personnels. quelques exemples: « je vois. » « Mm hmmm… »Ah bon! » « vraiment? » etc…ou alors « Dis en un peu plus. » Vas-y, je t’écoute. » « ça me semble une chose très importante pour toi ». « Aimerais-tu en parler? »

L’écoute active. Plus efficace que l’écoute passive. Il faut savoir que chaque fois qu’un enfant décide de communiquer avec un parent, c’est pour satisfaire un besoin. seulement, du fait de son jeune age et de son cerveau pas encore totalement développé l’enfant peut utiliser plusieurs codes ou façon de s’exprimé. Il s’agit là de ne pas interpréter un message mais s’assurer de bien le comprendre en communiquant à l’enfant ce que l’on a saisi de ce qu’il nous dit.

Pour mieux comprendre voici un exemple tiré du livre:

« Enfant: Papa, quand tu étais jeune, qu’est-ce que tu aimais chez les filles? Qu’est-ce qui te faisait aimait une fille?

Parent: Il me semble que tu es préoccupée: tu te demandes ce qu’il te faut pour plaire aux garçons. Est-ce que c’est ça?

Enfant: Oui. J’ai l’impression que les garçons ne m’aiment pas et j’aimerais savoir pourquoi. »

L’écoute active consiste seulement au récepteur à retourner ce qu’il pense être le sens véritable du message de l’émetteur, rien de plus, rien de moins.

Cet outil de communication aide véritablement l’enfant à en dire plus, à approfondir, à mieux développer sa pensée et ainsi il est encouragé, par une réflexion à résoudre le problème particulier qu’il ressent à un moment donné.

La suite dans le prochain article…

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