L’approche de la Communication NonViolente de Marshall B. Rosenberg

Ce qui suit est un résumé du livre du même titre.

Mais avant de commencer un petit mot sur l’auteur:

Marshall Rosenberg auteur de la C.N.V.

Marshall B. Rosenberg était un enseignant de la Communication Non Violente et plus généralement un ambassadeur pour la paix.
C’est dans son enfance que tout commence. On est dans les années 50. Marshall vit à Détroit. Les tensions raciales sont quotidiennes et la violence fait partie de l’atmosphère de la ville. De plus, à l’école il découvre à ses dépends qu’un nom peut suffire à déclencher de la haine. Il est alors victime d’antisémitisme. Ces événements vont êtres le point de départ de sa quête. Il va alors trouver une alternative, un mode d’expression qui saurait calmer toute cette violence.

Il devient Docteur en psychologie clinique en 1961.

En 1980, il met au point la Communication Non Violente,   une autre façon de penser, de s’exprimer et d’exercer son pouvoir, qui se différencie nettement de celle dont la plupart des gens dans le monde ont été éduqués à communiquer et à interagir. 
Il fonde son association pour enseigner et promouvoir cette méthode à travers le monde. Au sein de cette association, Il s’entoure de formateurs et va voyager dans plus de 40 pays (y compris des pays en guerre) pour intervenir en tant que médiateur dans les conflits et promouvoir la paix. Ses interventions vont s’entendre auprès de pédagogues, d’élèves et étudiants, de parents, de dirigeants et personnel d’entreprise, professionnels de la santé physique et mentale, avocats, juges, prisonniers, agents de police, religieux, etc.
Il décède à Albuquerque , le 07/02/2015.

La violence, quelle que soit sa forme, est une expression tragique de nos besoins insatisfaits
Marshall B. Rosenberg

Le résumé de « Elever nos enfants avec bienveillance »:

Ce livre peut se dévorer en une seule fois puisqu’il est très court (96 pages) et très synthétisé.

Présentation de la Communication NonViolente en 3 points :

  1. Satisfaire les besoins de chacun.
  2. Privilégier la coopération plutôt que la compétition.3
  3. L’être humain aime naturellement contribuer au bien-être des autres.

Prise de conscience, notre éducation en tant que parents et les limites de la contrainte et de la punition

Dans ces trois chapitres, l’auteur explique l’importance de considérer l’enfant comme une personne égale à soi et non un « sous-être humain ». Il fait ensuite le constat des effets négatifs du pouvoir, de la contrainte et du contrôle de l’environnement en faisant l’usage de punitions, ou de récompenses.

Une certaine qualité de relation

Privilégiez la qualité des relations par la communication, la compréhension et le respect mutuel.

les limites des récompenses

L’auteur explique que in fine, les récompenses ont le même impact négatif sur le comportement des enfants que les punitions car les deux sont le fruit d’un pouvoir sur l’autre. C’est une façon d’exercer une pression sur plus faible que soit.

transformer notre mode de communication habituel

L’auteur indique l’importance de communiquer en terme de besoins et non de jugement, ou de moral.

Les trois chapitres suivants : la guerre des taches ménagères, l’amour inconditionnel et préparer nos enfants

A travers ces trois chapitres, en premier lieu, il décrit son expérience avec ses enfants et nous montre en même temps comment sortir d’un conflit.

Puis, il préconise de préparer ces enfants à ce qu’ils soient confrontés (à l’école, ou même dans leur environnement proche, famille, amis) à des personnes qui voudraient employer avec eux des méthodes coercitives évoquées précédemment. Il suggère, en quelque sorte, de faire un pas de coté. De ne pas se sentir visé directement mais d’entendre les sentiments et les besoins de l’autre.

Voici une histoire avec son fils pour illustré ceci:

Un jour de rentrée des classes, un enseignant lui lance: « regardez moi cette petite fille ». Il avait alors les cheveux tombant sur les épaules. Il s’est souvenu de ce que lui avait dit son père. « Ne laisse jamais à quiconque le pouvoir de t’obliger à te soumettre où à te rebeller. » Le petit garçon de l’époque a alors compris que le professeur était irrité et qu’il voulait qu’il se fasse couper les cheveux.  Puis il à observé que l’homme était chauve et que les cheveux étaient vraiment un problème pour lui. 🙂

Le jeu du « capitaine »

Ici, il explore quel type de choix peut on laisser aux enfants afin qu’ils puissent mieux prendre leur vie en main. il fait une expérience avec ses propres enfants en leurs délégants un certain nombre de décisions qu’il prendrait habituellement.

Exemple : Une personne donne trois bonbons. C’est le « Capitaine » des enfants (désigné à l’avance) qui les prend et qui décide ce qu’il va en faire. Soit tous les manger ou les partager avec son frère et sa soeur. Cette méthode, il va l’utiliser dans dans le but de leur apprendre la notion d’interdépendance.

L’usage de la force

Ensuite il dit qu’il faut bien faire la distinction entre l’usage de la force punitive pour un besoin protecteur (lorsqu’un enfant va par exemple se mettre en danger ou mettre en danger quelqu’un) ou alors pour simplement punir dans un but de faire regretter à l’enfant ce qu’il à fait.

Il préconise à ce moment-là, une fois l’action passée et donc l’utilisation de la force employé, de se demander quel était notre but? Protéger ou punir? Il dit de vérifier nos pensées au moment de l’acte. Une personne qui agit pour punir, a porté un jugement moralisateur, du type « tu as faits quelque chose de mal donc tu mérites d’être puni. Alors, tu dois payer pour ce que tu as fait. » Voilà le principe de base de la punition.

« la punition est en fait une croyance selon laquelle l’être humain est une créature fondamentalement pécheresse et pervertie, qui ne peut être ramené sur le droit chemin qu’au travers de la pénitence…et le moyen qu’il fasse pénitence, consiste à le punir afin qu’il souffre à son tour ».

Et les moyens peuvent-être divers et variés comme la punition physique ou alors morale qui tend à essayer de susciter de la honte ou de la culpabilité chez l’autre pour qu’il finisse par se haïr lui-même.

Pour résumer, parfois l’usage de la force peut-être nécessaire dans un premier temps mais la communication à but éducative doit toujours venir ensuite.

Un groupe qui vous soutient

L’auteur dit qu’il vaut mieux en tant que parents, s’entourer de personnes qui sont dans la même démarche d’éducation pour être soutenu dans cette grande aventure de parent bienveillant et de se rappeler que « personne n’est parfait ». Penser à rester indulgent avec soi-même pour continuer à élever ses enfants dans le respect de leurs besoins et également de nos propres besoins.

Quelques sentiments fondamentaux qui nous animent tous

En résumé ce sont: l’autonomie, la célébration, l’intégrité, l’interdépendance, la nourriture, le jeu et la communication d’esprit. Ces sentiments fondamentaux sont détaillées avec des « sous-catégories ».

Les dernières pages sont consacrées à donner des exemples de sentiments liée aux besoins satisfaits et non satisfaits.

Pour pratiquer le processus de la C.N.V.

Ici est donné une méthode sous forme de tableau pour pratiquer la C.N.V.

J’espère que ce résumé vous aura apporté des réponses.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à me laisser un commentaire.

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